Extraits d'un mémoire de maîtrise de philosophie présenté en juillet 2010
Isabelle Millon, philosophe-praticienne à l'Institut de Pratiques Philosophiques (http://www.pratiques-philosophiques.com) a rencontré M. Ouedraogo en octobre 2006 à l'occasion de son voyage au Burkina Faso où elle a entrepris un projet d'ateliers philosophiques dans différentes écoles primaires publiques de Ouagadougou. Elle est intervenue à l'école dont il était à cette époque le directeur. Après son départ, il a animé des ateliers philosophiques dans les classes et a formé des enseignants à cette pratique. Par la suite, il a été nommé Inspecteur au niveau du primaire et continue ses recherches.
La philosophie pour enfants ou avec les enfants est une discipline qui se constitue. C'est une préparation à la réflexion et une méthode d'éveil à la pensée critique. Elle relève de la pratique philosophique et est une action dynamique qui prend appui sur la nature intrinsèque des apprenants pour les épanouir par l'acquisition de la faculté de penser par eux-mêmes dans un monde souvent merveilleux, mais combien angoissant quand soudain toutes les certitudes et les vérités s'écroulent. C'est une discipline qui trouve sa référence philosophique majeure dans les théories pragmatistes, en particulier chez John Dewey. Le pragmatisme se définit en effet par son effort à reconstruire la philosophie de façon qu'elle fasse une place importante à la démarche scientifique dans sa quête de la vérité et du sens. C'est pourquoi Matthew Lipman en créant le concept de la philosophie pour enfants a fait sien la théorie du pragmatisme en éducation et a emprunté au philosophe et logicien américain Charles Sanders Peirce la notion de communauté de recherche. La communauté de recherche étant un cadre où les enfants travaillent ensemble. Ils y discutent et réfléchissent sur des questions d'ordre philosophique. Ainsi, c'est un dispositif pédagogique qui permet aux enfants d'exprimer leurs opinions, de justifier leurs idées, de comparer leurs opinions par rapport à celles des autres et à leurs propres expériences. C'est une démarche qui permet aux enfants de voir les choses à partir de la perspective de ceux qui sont présents et changer leurs visions. Le processus de recherche permet à la pensée d'acquérir le pouvoir de reconstitution de l'expérience et développe l'autonomie. C'est dans cette optique que Lipman soutient que : "si l'on souhaite que les élèves deviennent plus responsables grâce à des jugements plus adéquats, si l'on veut qu'ils arrivent à penser par eux-mêmes, alors il faut que les valeurs préconisées par le système éducatif soient intériorisées". 1
De ce fait, la philosophie pour enfants dote les apprenants d'un outil de réflexion. Cet outil n'est rien d'autre que la pensée exercée, solide, critique. Une pensée qui, au lieu d'être un réservoir de clichés culturels, devient dynamique pour une vie entière. Dans cette perspective, elle s'inscrit dans la lignée des humanistes en illustrant de façon actuelle la formule de Montaigne : "l'enfant n'est pas une vase qu'on remplit, mais un feu qu'on allume." La philosophie pour enfants, part du questionnement de ces derniers comme le veut la tradition socratique, pour amorcer l'aventure philosophique avec eux. Un cours de philosophie pour enfants ne sera pas le lieu où s'exposent les grandes théories philosophiques ; elle est modestement mais sûrement une simplification des choses supérieures, le lieu où avec spontanéité on va engager les enfants à poser leurs questions, à les développer, à les relier au monde et à mener avec pertinence une réflexion sur la question du vivre ensemble.
Et Michel Sasseville compare la pratique de la philosophie pour enfants à un petit laboratoire où on peut observer les enfants mis au défi de penser par eux mêmes et pour eux-mêmes. Ce faisant, ils donneront un sens à leurs expériences quotidiennes, un sens à leur vie, par l'activité de la pensée. Faire de la philosophie avec les enfants, selon André-Comte-Sponville, c'est apprendre à l'enfant à "penser sa vie et à vivre sa pensée". De l'avis de Marie France Daniel, "la pensée, si elle n'est pas stimulée de façon systématique, ne s'affine ni ne se complexifie par le seul fait de la maturation" 2.
L'enseignement philosophique consiste à entretenir, à instaurer ou restaurer le questionnement illimité qui autorise l'enfant et l'adulte plus tard à penser mieux.
Il va de soi néanmoins que tout questionnement lié à la condition humaine ne peut être qualifié de philosophique, qu'il doit répondre à des exigences de formes et de contenu.
Est philosophique, seule une question "qui pose le problème du sens, dela finalité, de la valeur d'une situation ou d'un phénomène pour l'homme qui ne peut se réduire à l'explication scientifique des faits ou de la modification technique de la réalité" 3. En d'autres termes, une question sera tenue pour philosophique si, portant sur les relations de l'homme au monde, à lui-même, à autrui, elle n'admet pas une réponse factuelle, technique ou scientifique, ne sollicite pas de réponse unique ; toute question donc d'ordre métaphysique, ontologique, éthique, épistémologique n'excluant pas une pluralité de réponses crédibles et fondées. Ainsi, l'activité philosophique est une mise en oeuvre du philosopher conçue comme étant la mise à l'épreuve de l'être singulier, comme étant un moyen de constitution d'une individualité qui s'élabore dès le plus jeune âge.
À la question de savoir "s'il ne s'agirait pas en ce qui concerne la philosophie pour enfants, d'une propédeutique à la philosophie, ou d'une simple préparation à la philosophie" ? Oscar Brenifier répond : "Dans une certaine tradition socratique, le philosopher n'est-il pas en essence une propédeutique, ne consiste-t-il pas en une préparation jamais achevée ? Sa matière vive n'est-elle pas un questionnement incessant ? Toute idée particulière n'est-elle pas une simple hypothèse, moment éphémère du processus de la pensée ?" 4
Ainsi perçue, elle n'est pas une activité qui se contente de bercer les élèves dans un simple apprentissage du langage philosophique dans toute sa généralité. La philosophie pour enfants n'est pas non plus une activité pédagogique dans laquelle l'ingrédient philosophique se trouve tellement dilué dans le but de laisser une saveur philosophique à l'activité ou simplement de justifier le nom à elle donné.
Une autre question semble hanter l'esprit des plus sceptiques : ne s'agira-t-il pas d'une banalisation de la philosophie ? Pour Brenifier, "Cette question est celle vers laquelle semble pointer du doigt Socrate qui, à tout bout de champ, phénomène incompréhensible pour bien des érudits modernes, fait philosopher le premier venu, y compris les soi-disant ennemis de la philosophie que sont les savants sophistes."
Cette activité menée avec les enfants, mérite-t-elle le nom de philosophie ?
Cette question pose en même temps le problème de la définition de la philosophie, de son unicité et de son champ d'action. Mais, O. Brenifier 5 soutient qu'à partir du moment que la philosophie comme domaine est effleurée dans cette pratique, que la philosophie comme attitude est relativement présente, et que la philosophie comme culture est présente dans les textes, on peut dire que la pratique de la philosophie pour enfants est de la philosophie.
[...]
L'Afrique n'est pas en reste dans cet univers de la philosophie pour enfants. Ainsi, une réunion de haut niveau sur l'enseignement de la philosophie des pays francophones, s'est tenue les 1er et 2 septembre 2009 à Bamako, au Mali, pour encourager un apprentissage actif de la philosophie qui donnerait une place de choix à la réflexion,à la discussion et au questionnement critique des savoirs . Le rapport des travaux fait la recommandation suivante : "Ne manquons pas d'initier nos jeunes à la réflexion, au dialogue et à l'exercice de l'esprit critique dès le plus jeune âge à travers l'apprentissage du philosopher."6
Mais le contact au Burkina Faso avec cette pratique émergente de la philosophie pour enfants viendra de l'Institut de Pratiques Philosophiques d'Argenteuil en France. C'est grâce à une mission effectuée par Isabelle Millon, animatrice d'ateliers philosophiques et formatrice engagée de la pratique de la philosophie à l'école primaire, que le 1er décembre 2006, des enseignants du primaire de la région du Centre (Ouagadougou) seront mis en contact pour la première fois avec ce concept combien nouveau qu'est la notion de la philosophie pour enfants. Mais après des rencontres d'échanges et quelques séances d'expérimentation, faites avec douceur, tact et professionnalisme, elle finira par convaincre que la philosophie pour enfants est possible et s'impose de nos jours comme une ultime nécessités. C'est ainsi que va naître notre intérêt pour la pratique de la philosophie à l'école primaire.
Par Isabelle Millon, nous avons pu entrer en possession des travaux de Monsieur Oscar Brenifier. Il est docteur en philosophie. Il préside l'Institut des pratiques philosophiques, travaille depuis de nombreuses années sur le concept d'atelier philosophique, destiné à tous les publics, spécialiste de la philosophie avec les enfants, et a mené des séminaires et des ateliers dans de nombreux pays. Deux de ses ouvrages vont servir de support à notre réflexion. Il s'agit du livre L'état et la société, collection "l'Apprenti philosophe", éditions Nathan, et du livre "la pratique de la philosophie à l'école primaire", éditions Sedrap éducation.
Oscar Brenifier se réclame explicitement de la maïeutique socratique, dans sa façon de conduire de manière directive, dans un pas à pas rigoureux, un dialogue philosophique au sein de la classe, à base d'explication des idées de leur reformulation précise, de vérification des accords et de désaccords, de leur justification.
Au Burkina Faso, des praticiens de l'éducation se sont penchés sur la question. Mais ce sont les travaux de Madame Traoré/Ouattara Chantal qui vont attirer notre attention. Elle a formulé comme base de réflexion sur ses travaux de mémoire de fin de formation des élèves inspecteurs de l'enseignement du premier degré, courant année 2007-2008 ; "philosophie pour enfants : la nécessité de la pensée critique à l'école primaire". Monsieur Korsaga N. Dieudonné, Inspecteur de philosophie à travers son thème de mémoire de fin de formation des élèves inspecteurs de philosophie intitulé : "l'échec des lycéens en philosophie au Burkina Faso : quelle didactique pour une appropriation du philosopher" ? Il va également démontrer la possibilité d'une généralisation de la philosophie. Quant à l'échec de l'enseignement de cette discipline, il tend avec véhémence son doigt accusateur vers sa didactique. 7
Disons pour terminer ce chapitre sur l'historique que depuis, il existe une pratique, des formations et des recherches avec les enfants et des adolescents qui se réclament de la philosophie. Ces pratiques impliquent, à cause de l'âge des enfants mais aussi des référents théoriques convoqués, une autre façon d'apprendre à philosopher avec des courants divers que nous avons brièvement évoqués, qui croisent à des titres divers, la visée réflexive philosophique avec les enjeux de maîtrise de la langue orale, d'éducation à la citoyenneté, de construction identitaire des sujets apprenants. Ils s'appuient majoritairement sur l'importance d'une discussion à visée philosophique en communauté de recherche sous la conduite d'un enseignant. Ce qui n'est pas sans conséquence sur la nouvelle façon de didactiser la philosophie
[...] C'est une observation qui été faite en janvier 2009 avec des élèves de la classe de CM2 initiés à la discussion philosophique, à partir d'un conte. Les éléments d'appréciation de ce débat des enfants étaient essentiellement basés sur leur capacité de questionnement et d'argumentation. Peuvent-ils trouver des problèmes, reconnaître un aspect problématique à travers la lecture d'un conte ? Sont-ils capables de donner une opinion, donner les raisons, trouver des éléments pour la renforcer ? Peuvent-ils exprimer une idée convergente, divergente ? Identifier les conséquences de leurs opinions et surtout accepter l'opinion d'un camarade qui semble la mieux apte à résoudre le problème en jeu.
Avant la séance, le maître explique aux élèves ce qu'est la discussion philosophique et demande aux élèves de relever au cours de la lecture les problèmes qui peuvent se poser à tous les hommes (humanité).
La séance du jour portait sur un conte inédit "la part du lion" de Zida Mahamoudou (instituteur dans la province du Zoundwéogo).
La lecture fut faite par les élèves : la part du lion.
"C'était une année où il n'avait pas assez plu. La sécheresse sévissait à travers la brousse. Le lion, roi de la brousse réunit quelques animaux (le lièvre, l'hyène, la panthère, le buffle , et leur dit : "mes amis, l'année est très dure, il n'a pas assez plu et le gibier se fait rare. Je propose qu'ensemble nous fassions la chasse, et à la fin de la journée, on se retrouve avec ce que chacun aurait pu avoir et ensuite on se partage équitablement le produit. Ainsi dit, ainsi fait. Les cinq animaux se mirent à l'oeuvre tant et si bien qu'à la fin de la journée chacun avait eu quelques proies. Vint alors le moment du partage. Le lion fut désigné de fait pour le partage. Celui-ci réunit tout le produit de la chasse, en fit trois gros tas. Le lion d'une voix grave dit ceci aux autres animaux. Le premier tas m'appartient car, c'est moi le roi de la brousse ; le deuxième tas m'appartient car, c'est moi le plus fort d'entre vous. Celui d'entre vous qui va toucher au dernier tas, je le mange sur place". Les quatre animaux s'enfuirent sans attendre la fin du partage. C'est depuis ce jour-là qu'on parle de la "part du lion". 8
L'animateur s'inspire de la méthodologie du fonctionnement pratique de la philosophie à l'école primaire d'Oscar Brenifier 9 et invite les élèves à relire le conte deux fois, ensuite il les invite à identifier un problème. Le problème retenu par la majorité fera l'objet de la discussion. C'est ainsi que les élèves ont proposé les problèmes suivants :
- l'égoïsme
- la gourmandise
- la force
- l'abus de confiance
- la trahison
La trahison ayant été le problème identifié par la majorité, elle a été soumise à la discussion. Nous pouvons retenir quelques questions posées par les élèves lors de la problématisation :
- pourquoi le lion a-t-il trahi les autres animaux ?
- pourquoi on n'aime pas partager ?
- pourquoi les hommes n'aiment pas dire la vérité ?
- pourquoi les gens sont méchants ?
- peut-on toujours avoir confiance aux filles ? (notons que la réplique des filles a été immédiate)
- n'est-ce pas les garçons qui trahissent les premiers ?
- malgré tout, faut-il avoir quelqu'un à qui faire confiance de nos jours ?
- est-ce que Dieu va faire payer tout ce qu'on fait ?
Quelles observations avons-nous pu faire à ce niveau ?
Le premier constat que l'on peut faire est que les élèves ont été saisis d'étonnement. N'est-ce pas de l'étonnement qu'est née la philosophie ? De ce fait, les élèves se sont exprimés en posant des questions. Ils questionnent et montrent en cela qu'ils ont des aptitudes pour la philosophie.
Aussi, les questions posées portent-elles sur les problèmes de la cupidité, de la méchanceté des hommes, du partage (dans la vie et même dans la cour de récréation), de la méfiance entre les hommes, du bien et du mal, enfin de Dieu. Ces questions, aussi surprenantes soient-elles de la part des enfants abordent des universaux de la pensée humaine. Et par le fait qu'ils posent des questions morales dans lesquelles ils se sentent engagés, on peut dire que le questionnement des enfants de cet âge est de nature philosophique.
Mais qu'en est-il de l'argumentation, autrement dit, de la discussion proprement dite ? Les réponses suivantes ont été données aux questions :
- le lion a trahi parce que ce qu'ils ont gagné ne suffit pas et il avait très faim ;
- le lion a trahi parce qu'il était le plus fort ;
- les hommes n'aiment pas partager parce qu'ils sont égoïstes, gourmands et jaloux ;
- les hommes sont méchants parce qu'ils sont poussés par "Satan" même s'ils n'ont pas de raison valable d'être méchants, ils le sont quand même ;
- les filles et les garçons trahissent parce qu'ils ne trouvent pas ce qu'ils espéraient dans la relation, ou c'est parce qu'ils ont trouvé mieux quelque part ;
- dans la classe ici, il y a des camarades qui ne partagent pas et ne respectent pas les engagements pris avec les autres. Et si on leur confie un secret, ils le disent à tout le monde.
À notre grande surprise, le débat sur le conte est venu débusquer le problème de la classe, les problèmes des enfants, leurs rapports avec les autres camarades.
Des élèves ont été interpellés et en tentant de justifier leur comportement, ils se sont heurtés à des arguments plus forts et plus commodes à la morale en discussion. Ces derniers, après avoir reconnu leurs torts, ont pris des résolutions fermes pour changer de comportement.
Au cours de cette séance, l'objet de la discussion a été décentré pour aboutir à des aspects de vécu des élèves. Mais l'animateur pouvait pousser la réflexion des élèves en approfondissant la problématique par des questions adaptées.
Enfin, en conceptualisation, les élèves ont retenu que dans la vie, on peut tout de même faire confiance. On peut faire confiance à un parent, à un ami et en cas de trahison, il faut parler avec lui, et c'est comme ça qu'on peut le comprendre et le pardonner. Dans la vie, l'homme a toujours besoin d'une personne de confiance, d'une oreille attentive. Et l'attitude du lion est malheureusement similaire aux comportements de ceux qui ont la force aujourd'hui.
À travers cette discussion, les élèves ont donc montré leur habilité à rechercher en créant un dialogue constructif, leur habilité à traduire en essayant de se faire comprendre par les autres, et leur habilité à organiser l'information en donnant des exemples. C'est la reconnaissance que la connaissance efficace nécessite l'organisation de l'information tout en lui gardant tout son sens.
La discussion philosophique avec les enfants a été essentiellement orale. Elle nous montre avec clarté comment l'oralité peut être source de transmission des valeurs, source de construction d'une identité véritable et un moyen efficace pour léguer l'héritage culturel.
La discussion philosophique vient pour ainsi dire réhabiliter l'oralité et fait d'elle un outil d'éducation et de culture citoyenne. En nous plongeant dans l'océan limpide mais houleux de la discussion philosophique, nous pouvons apercevoir gisant dans le fond, les vérités philosophiquement éternelles, d'une oralité africaine, refusées, réfutées et coulées parce qu'elles n'obéissaient pas aux exigences d'une philosophie dite rationnelle et écrite.
Signalons pour terminer ce point sur la discussion philosophique, qu'au cours du débat, il ne s'agit pas de parler pour parler, mais de parler pour penser. Et l'oral devient réflexif ; ce qui épaissit l'objectif d'une simple maîtrise de la langue ou des attitudes. De ce fait, la langue maternelle peut s'y travailler autrement (dans le conte par exemple l'animateur peut trouver des référents dans la langue locale), par des pratiques langagières multidimensionnelles, comme la "civilité" et la "citoyenneté" y deviennent des postures construites des participants, et pas seulement un contenu de discours, voire d'exhortation du maître. Il y a donc des retombées "disciplinaires", aux deux sens du terme : des comportements plus socialisés et une curiosité plus grande qui modifie le rapport au savoir des élèves. [...]
(1) Lipman M. (1995), À l'école de la pensée, Bruxelles, De Boeck, p. 23
(2) Daniel M.F. (1997), La philosophie et les enfants, les modèles de Lipman et de Dewey, Montréal, De Bock
(3) Tozzi M. (2003-2004), Penser par soi-même : initiation à la philosophie, Lyon, Chroniques Sociales, 2002. Cité dans Boeck Clémence, l'enfant est-il philosophiquement questionneur ? Mémoire de maîtrise de science de l'éducation sous la directeur de M. Tozzi, Université Paul Valéry, Montpellier III, p. 18
(4) Brenifier O. (2007), La pratique de la philosophie à l'école primaire, Sedrap éducation, p. 8
(5) Ibid, p. 253
(6) http://unesdoc.unesco.org/image0018/001852/18529f.pdf
(7) Forum international francophone portant sur la philosophie pour les enfants
http://www.ovc.ulaval.ca/ms/php882
(8) Zida M. Recueil de contes inédits
(9) Brenifier O. (2007), La pratique de la philosophie à l'école primaire, Sedrap éducation, p. 49