Revue

Cameroun - L’enseignement de la philosophie et la promotion de la paix en milieu scolaire

De nombreuses dérives comportementales observées ces dernières années dans différents établissements scolaires secondaires au Cameroun montrent que la paix au sein de ces institutions n’est pas « la chose du monde la mieux partagée » comme dirait Descartes, ce qui influence négativement les résultats scolaires des apprenants. Le problème est que, malgré l’enseignement de la philosophie dans ces établissements, la cohésion ou l’harmonie scolaire reste menacée. Le présent article se propose de montrer comment l’intensification du philosopher incorporé du vivre-ensemble, du patriotisme, de l’humilité, peut contribuer à la restauration de la paix en milieu scolaire au Cameroun. L’objectif étant de partir de ses failles pour en proposer des perspectives à prendre en considération dans le cadre de l’amélioration de l’environnement éducatif et de facto des résultats scolaires. Il sera question de faire un état des lieux de l’enseignement de la philosophie et de la promotion de la paix en milieu scolaire au Cameroun, afin de montrer la contribution de la philosophie à la promotion de l’harmonie scolaire.

Introduction

Nous remarquons, en observant l’environnement camerounais, que l’enseignement de la philosophie au niveau du secondaire doit être intensifié eu égard à certaines dérives comportementales. De nos jours au Cameroun, il est évident à la lumière des faits de penser que la philosophie a échoué sur les plans humain, intellectuel et moral. Les égarements de comportement de certains élèves et enseignants en milieu scolaire nous invitent à proposer la restauration de la paix comme ultime solution. L’intensification de l’enseignement de la philosophie, en mettant l’accent sur l’initiation à l’esprit critique à travers la raison, l’inculcation de valeurs et notions telles que le patriotisme, l’amour de la vie en communauté et le vivre-ensemble, permettraient d’apaiser les relations en milieu éducatif, et par le fait même amélioreraient les résultats scolaires. Ainsi, l’impératif de la promotion de la paix par le biais de la philosophie s’avère nécessaire en milieu scolaire au Cameroun. D’où la question : quel rôle peut jouer l’enseignement de la philosophie dans la promotion de la paix en milieu scolaire ? Nous partirons d’un état des lieux de l’enseignement de la philosophie et la restauration de l’harmonie en milieu éducatif dans le secondaire au Cameroun, afin de préciser la contribution de la philosophie au processus de la recherche de la paix dans ce milieu sus évoqué.

L’état des lieux

Malgré l’utilisation fulgurante d’expressions comme « nous voulons la paix », « faisons la paix », « nous voulons faire la paix », « nous sommes venus faire la paix », « que la paix soit avec vous », l’adoption en 2001 par l’Unesco d’une Journée internationale de la Paix et les multiples enseignements de la philosophie dans les établissements scolaires camerounais, les tensions comportementales restent légions. Lors d’une communication à la communauté éducative en prélude à la rentrée scolaire 2019-2020, la ministre camerounaise des Enseignements secondaires lançait le concept d’ « école propre », dont le but est la lutte contre la violence en milieu scolaire, la sécurisation des établissements et des sites scolaires contre toutes formes de dérives. Une telle initiative présuppose une dégradation constatée, un état alarmant de notre école. Ce qui impacte négativement les performances scolaires de nos élèves. Ainsi, trois cas de figures sont perceptibles : élèves entre eux, élèves-enseignants ou encore enseignants-élèves. Par exemple, entre les apprenants, on note des injures, insultes, le harcèlement sexuel, le « racketage», des stéréotypes tribaux comme « ici, c’est chez nous, c’est notre lycée, allez fréquentez chez vous », des gestes antipatriotes incarnés par le non respect de la levée des couleurs. Pour le cas élèves-enseignants, on peut citer le mépris, les agressions physiques de toutes sortes, des propos haineux de certains élèves envers leurs enseignants. On se souvient encore du jeune enseignant Njomi Tchakounté Kévin Boris assassiné par son élève dans un établissement scolaire public à Yaoundé en janvier 2020.

Tout ceci montre l’urgence de la recherche de la stabilité et de la pacification des rapports intersubjectifs en milieu scolaire. La philosophie et ceux qui la pratiquent veulent jouer ce rôle. Car l’enseignement de la philosophie sur le plan moral est préoccupé par le désir perpétuel d’orienter les actions vers le Bien. Pour la philosophie et le philosophe, le Bien comme valeur morale absolue est envisagé comme un facteur important incommensurable pour le devenir de l’humanité. En cela, la philosophie règle les habitudes comportementales dans la perspective d’organiser notre environnement scolaire immédiat pour le mieux-vivre et le bien-vivre. Pour Emmanuel Kant, la paix est une idée imposée par la raison, un devoir-être. Et nous savons que la philosophie est foncièrement rationnelle. A partir de là, il est visible que la philosophie a pour vocation essentielle de favoriser la restauration de la paix. Mais, seulement certains facteurs comme les médias, les jeux du hasard et la consommation des stupéfiants empêchent d’atteindre cet objectif.

L’influence des médias

Si le triptype « informer, éduquer et divertir » est l’objectif principiel de tout média, il faut remarquer malheureusement que certains organes de presses de nos jours sont devenus de la pure cigüe ; poison mortel. En cela, ils participent à la décrépitude des performances intellectuelles et morales des jeunes élèves et de facto rompt tout élan d’orientation des actions vers le Bien. Ceci par la dangerosité et l’abrutissement de certains de ses programmes. On verra alors quelques chaînes promotionner les films pornographiques ou de guerre à vocation terroriste dont les effets sont négativement observés sur ces derniers. Ayant visionné ces films, ces jeunes apprenants subissent des transformations comportementales (dans un sens péjoratif), les exportent au sein de leurs différents établissements. Cela se justifie parfois par des agressions sur le corps enseignant et administratif par les élèves ou de certains apprenants sur les autres. Un tel climat ne peut que produire la haine, la division, la mésentente et non la paix, qui garantirait un succès probant. On comprend pourquoi Konrad Lorenz disait déjà que « Le profane se laisse facilement tromper par la presse et le film. » (1986).

Ainsi, étant mordu par le virus de cette négativité, le jeune apprenant refuse volontairement la plupart du temps de se concentrer à l’école ou à faire quelque chose d’essentiel. Du retour des classes ou pendant les week-ends, ce dernier se réjouit d’être devant une télévision, d’être inséparable de son téléphone androïd au vu et au su des parents ou d’un ainé familial. Cette concentration de l’apprenant sur le téléphone n’a pas pour but de faire des recherches et d’acquérir des connaissances nouvelles pouvant lui servir dans son parcours, mais plutôt de se distraire intarissablement. Par cette attitude, le concerné par désintérêt, prend une distance par rapport à son éducation et devient un simple spectateur. Or, « L’élève devient l’acteur principal de sa formation, il agit au lieu d’écouter, de regarder et de subir. Il découvre la science de première main, il s’éduque lui-même. » (Léon, F. Macaire, 2009). La conséquence d’une telle situation est la passivité de l’apprenant face à ses études. Lorsque l’élève s’abandonne aux mass médias, il y a baisse des performances, ce qui crée des tensions avec son enseignant. Alors que l’enseignant est soucieux de la réussite de son apprenant et dans un élan de vouloir comprendre les mobiles d’un tel changement, l’élève parfois violent ne lui donne aucune opportunité. Or, « La paix ! De tout temps le monde en eut soif. » (Anatole France, 1911). C’est dire que les mass médias contribueraient à la dégradation de la paix en milieu scolaire.

Les jeux du hasard comme compromission

Par ailleurs, les jeux du hasard constituent une source de perdition scolaire et de déroute sociétale. Les jeunes élèves tout comme la majorité des jeunes des pays du tiers-monde croupissent sous le poids d’une pauvreté criarde, d’une précarité tangible. Alors, ces apprenants désertent librement les salles de classe pour se rendre utiles à « pari-foot », à « super-goal », à « pari-bet » ou encore au « *pari mutuel urbain camerounais (pmuc) *». Ces derniers sous une conviction pratiquement incertaine, espèrent par coup de chance gagner et par la même occasion changer leur mode de vie. La recherche du gain voire de la condition humaine augure un lendemain problématique pour la jeunesse actuelle et hypothèque tout idéal de recherche de paix en milieu scolaire. Lorsque le jeune élève prend connaissance de la valeur de l’argent, parce qu’il gagne parfois des « miettes » en jouant aux jeux du hasard, il devient insolent, irrespectueux voire agressif partout où il se trouve. Il confond donc les milieux au point de transposer ses habitudes les moins valorisées au sein des institutions scolaires afin de mettre en mal cohésion et harmonie.

L’impact des débits de boisson et la consommation des stupéfiants

La fréquentation des débits de boisson et la consommation des stupéfiants constituent un véritable obstacle au développement cognitif de l’élève, et par ricochet à l’insuccès de tout processus allant dans le sens de l’apaisement. Dans leurs sacs, les encadreurs retrouvent des paquets de cigarettes, de la marijuana et du tramol pour ne citer que ceux-là. À en croire les résultats d’une enquête menée en 2017 sur la consommation de la drogue en milieu scolaire dans les établissements secondaires confessionnels de Yaoundé par le Comité national de lutte contre la drogue du Cameroun, 82,14% des élèves ont déjà consommé de l’alcool, 25,55% ont déjà fumé une cigarette et 6,11% des apprenants interrogés ont déjà consommé du tramol. Pour eux, ces produits stimulent, incitent à la réflexion ; et inspirent à l’élévation sapientiale. Or, ils ignorent la toxicomanie, ses « Effets sur le cerveau troublent la mémoire, impacte les motivations ainsi que les performances scolaires » (Carlier et Jannon, 2006). À cet égard, on comprend pourquoi certains enseignés sont agressifs envers leurs enseignants. Dans ces conditions, il sera difficile et même impossible de compter sur un tel individu pour la promotion de la paix même avec les experts les plus pointus.

Fort de ce constat, il y a clairement une incompatibilité absolue entre certains programmes médiatiques, les jeux du hasard, la consommation des stupéfiants et la promotion de la paix, mieux un « Divorce consommé. » (Sindjoun-Pokam, 1987). Mais, quel rôle peut jouer la philosophie dans le processus de pacification des liens scolaires ?

Philosophie et promotion de la paix en milieu scolaire au Cameroun

Il faut noter que le concept de paix est polysémique. Ici, il désigne un état de tranquillité, une coexistence pacifique, un dialogue permanent entre les élèves, les enseignants et le personnel administratif en milieu scolaire. Mieux, un vivre- ensemble harmonieux fondé sur la sympathie, le respect mutuel, la convivialité entre ces maillons de la chaîne éducative. La paix dans ce sens s’avère positive, puisque focalisée sur le respect des droits individuels (dignité humaine, égalité, équité…). Malheureusement de nos jours, en milieu scolaire (précisément au secondaire), la paix est en difficulté et cela pose la nécessité de l’enseignement du philosopher, dont les qualités intellectuelles et morales constituent l’esprit philosophique.

Les qualités intellectuelles

Aujourd’hui, toute personne habilitée à restaurer la paix en milieu scolaire doit développer par le biais de la philosophie ou mieux du philosopher des aptitudes telles que : l’esprit critique qui est la remise en cause de toutes les questions établies afin de les discuter personnellement, grâce à l’usage de la raison. Il s’agit simplement de l’art de juger, d’analyser, de discerner le « vrai du faux » ou du moins de peser « le pour et le contre » dans le but d’atteindre la vérité. Chez Michel Tozzi, cette nature critique de la philosophie, ou mieux ces compétences du philosopher se trouvent dans son  triangle didactique : problématiser, conceptualiser et argumenter. (Tozzi, 1994). C’est dire que la recherche des solutions aux problèmes sociaux comme ceux de la cohésion et de l’harmonie sociale en milieu scolaire, passe par un questionnement philosophique sur la réalité existante (« problématiser ») assortie d’une justification rationnelle (« conceptualiser ») basée sur un discours cohérent, logique et pertinent (« argumenter »). De plus, il faut intégrer l’amour de la vie en groupe, l’acceptation des autres sans distinction, le patriotisme, le vivre ensemble. Ceci étant, l’enseignement effectif de toutes ces valeurs permettra l’harmonisation des liens en milieu scolaire. Au Cameroun par exemple, l’existence au programme officiel de certaines leçons faisant référence à la paix justifient l’engagement du pouvoir gouvernant et par ricochet de la philosophie, par ses aspects intellectuels, à favoriser les liens cordiaux en milieu éducatif. On a donc, à des niveaux différents au secondaire des leçons portant sur « L’importance de la philosophie » en classe de première scientifique, « Justice et égalité » en classe de première littéraire, « Les nouvelles thématiques : - le vivre-ensemble, -la gouvernance » en classe de terminale scientifique.

Les qualités morales

Au même titre que les qualités intellectuelles, les qualités morales participent favorablement à l’apaisement des différends sociaux. Ainsi, la probité et l’humilité sont ces éléments moraux qui justifient l’implication de la philosophie dans la restauration de la paix en milieu scolaire. La probité est cette honnêteté morale qui refuse toute imposture pouvant conduire à la détérioration des rapports entre les hommes. Elle est le courage, le sursaut d’orgueil habitant l’individu qui contribue à la paix. Enfin, l’humilité morale consiste à reconnaitre ses limites face à une situation dans le sens d’apaiser, de réguler, d’accepter que nous n’avons pas le monopole de la connaissance et de la totalité du savoir. C’est pourquoi Socrate pouvait s’exprimer en disant « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». C’est sûrement ce même sentiment (d’humilité, d’honnêteté) que véhicule l’introduction du concept de « morale » (classe de première littéraire) ou de « philosophie » (en classe de seconde littéraire) dans les programmes officiels de philosophie au Cameroun. Par « morale », on sous-entend un ensemble de normes à respecter dans l’harmonisation de la vie dans la cité : rectitude morale, orientation des actions vers le bien ou la « philosophie » comme instigatrice de la paix. L’enseignement efficace de ces notions aiderait à bâtir des hommes dotés d’élans humanistes et pacifistes, qui dans le pire des cas resteraient rationnels.

Finalement, la philosophie, parce qu’elle regorge de qualités intellectuelles et morales, doit promouvoir la paix en milieu sociétal en général et en milieu scolaire en particulier. Car le respect des valeurs éthiques fonde l’honneur de l’humanité ; et la prise en charge de ce problème est susceptible de nous éviter certains débordements et égarements nuisibles à la restauration de la paix, à l’affirmation de la splendeur de la dignité humaine. Cependant, comment concrètement dans la pratique philosophique, œuvre-t-on pour le développement des qualités intellectuelles et morales au Cameroun ?

Pratique philosophique et développement des qualités intellectuelles et morales au Cameroun

Comment les qualités intellectuelles et morales se développent-elles effectivement par le biais de la pratique philosophique ? Cela se fait au Cameroun par la définition et la réécriture des programmes en « Approche Par les compétences » qui nécessite la mobilisation des acquis ou des ressources pour les activités scolaires. Mieux, l’entrée par les situations de vie. Dans la préface de l’arrêté n°226/18/MINESEC/IGE DU 22 AOUT 2018 portant définition des programmes d’études des classes de Seconde de l’Enseignement Secondaire Général, on peut lire que « L’amélioration quantitative et qualitative de l’éducation constitue une préoccupation permanente pour l’Etat camerounais soucieux d’atteindre son émergence à l’horizon 2035. Ainsi, en accord avec les Objectifs du Développement Durable (ODD), le Document de Stratégie pour la croissance et l’Emploi (DSCE) et le Document de Stratégie du Secteur de l’Education et de la Formation (DSSEF), le Ministère des Enseignements Secondaires s’est engagé dans la réforme curriculaire depuis plus d’une décennie. Cette réforme qui s’est traduite par la mise en œuvre des nouveaux programmes du premier cycle selon l’Approche Par les Compétences (l’APC), avec entrée par les situations de vie, se poursuit avec la réécriture des programmes d’études des classes de seconde ». Il est alors clair que l’effectivité des aspects intellectuels et moraux, par la pratique philosophique, (au pays du philosophe Njoh-mouelle) passe nécessairement par la révision des programmes.

De plus, on retrouve dans le programme officiel camerounais de philosophie des situations de vie (situation-problème) et des tâches spécifiques à développer (justification) pour valider une compétence philosophique faisant allusion aux qualités intellectuelles et morales. Par exemple, pour « le rôle du philosophe » en classe de seconde littéraire, on peut avoir la Situation-problème suivante : - « Vous vivez dans une localité où les habitants sont ignorants, vulgaires, vicieux et profanes. Lors des élections locales, un philosophe se porte candidat au poste de maire et vous êtes chargé de diriger sa campagne. Expliquez aux électeurs dépités et sceptiques les atouts de votre candidat dans la perspective du développement de la cité » - Et sa justification : « Cette leçon permet à l’apprenant de mener une vie vertueuse, d’être épris de paix, de justice et de développement en s’inspirant de bons modèles ». (Collection l’excellence, philosophie 2ndes ESG, p. 35).

Également, dans la présentation du programme des classes de seconde sus et spécifiquement dans la rubrique « Contribution du programme aux domaines de vie », les valeurs intellectuelles et morales de l’apprenant sont prises en compte. Cette partie stipule que « Ce programme de philosophie des classes de Seconde/ESG concerne les domaines de vie suivants : vie familiale et sociale, Média et communication. Son ambition est de prendre l’homme à l’âge nubile pour le changer en profondeur, de le citoyenniser, de l’homminiser dans la perspective d’une intégration harmonieuse à la société, à travers une communication saine et un dialogue constructif avec les autres partenaires sociaux, en vue de la consolidation du savoir-vivre-ensemble ». Une telle explication laisse transparaitre que l’idéal de ce nouveau programme est non seulement l’acquisition des savoirs pratiques mais, fondamentalement la transformation du futur citoyen en un être intellectuel et moral. Un homme humble, ouvert à la société dont le leitmotiv est « la paix, encore la paix et rien que la paix » Donc, la mise en œuvre concrète et efficiente de ce programme avec toutes ses composantes au Cameroun, contribuerait à l’implémentation des valeurs intellectuelles et morales qui, à leur tour, sont des leviers véritables pour la promotion de la stabilité.

Conclusion

Il était question de la contribution de la philosophie pour la promotion de la paix en milieu scolaire dans les établissements secondaires au Cameroun. En effet, l’absence de discernement, d’harmonie, de patriotisme, d’humilité, de probité, du vivre ensemble chez certains apprenants et enseignants dans plusieurs institutions scolaires au Cameroun préoccupe l’ensemble de la communauté éducative. Or, si la philosophie s’approprie et enseigne de manière efficace ces concepts suscités, lesquels concepts relevant de son ressort de compétences, les élèves tout comme les enseignants peuvent être capables de restaurer la paix dans leur environnement d’apprentissage et du coup améliorer les résultats de leur travail.

  • Descartes, René (1984), Discours de la méthode, Vrin.

  • France, Anatole (1911), cité par Challaye, Félicien (1946), Philosophie scientifique et philosophie morale, Paris, Fernand-Nathan.

  • Kant, Emmanuel (1986), Projet de paix perpétuelle, in Œuvres philosophiques, Paris, Gallimard.

  • Kant, Emmanuel (1994), Fondements de la métaphysique des mœurs, Trad. Victor Delbos, Paris, Delagrave.

  • Sindjoun-Pokam (1987), La philosophie politique trahie, Ateliers, Silex.

  • Tozzi, Michel (1994), Penser par soi-même, Initiation à la pensée philosophique, Lyon, Chronique Sociale.

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