Revue

Informations et Publications

I) Publications

La revue Recherches en éducation, dans son numéro 24 de janvier 2016, publie un dossier sur Les ateliers-philo en contexte scolaire, sous la direction de Valérie Saint-Dizier de Almeida & Emmanuèle Auriac-Slusarczyk .

Au sommaire :

  • EMMANUELE AURIAC-SLUSARCZYK & VALERIE SAINT-DIZIER DE ALMEIDA Edito - Quelles perspectives de recherche et de pratique sur les ateliers de philosophie en contexte scolaire ?
  • MARIE-FRANCE DANIEL - La nécessaire praxis de la pensée et du dialogue critiques en classe
  • JEAN PASCAL SIMON & MARION BOULNOIS - Comment faire de la philosophie avec les enfants ?
  • MURIEL BRIANÇON & AMANDA MARTY - Apprendre à affronter l'incertitude dès l'école primaire grâce à la discussion à visée philosophique
  • ANDA FOURNEL - Doute et autocorrection dans une communauté de recherche philosophique
  • VALERIE SAINT-DIZIER DE ALMEIDA, ANTONIETTA SPECOGNA & CHRISTOPHE LUXEMBOURGER - L'activité communicationnelle enseignante lors des discussions à visée philosophique
  • ALINE AURIEL - Schématisation et description du fonctionnement de la communication dans les ateliers-philo en contexte scolaire
  • AUDREY DESTAILLEUR - Le rôle de l'enseignant dans la construction de contenus en situation de débats philosophiques ou disciplinaires
  • BERENGERE KOLLY - Les discussions à visée philosophique au prisme de la mixité
  • MYLENE BLASCO - Une lecture grammaticale de séquences choisies dans les échanges philosophiques
  • PHILIPPE ROINE - Analyse des représentations du discours autre en discours direct et discours indirect lors des discussions à visée philosophique
  • LIDIA LEBAS-FRACZAK - Les opérations intellectuelles des élèves et la perception de l'enseignante dans trois discussions philosophiques en classe de CP

Le dernier numéro de la revue plurilingue de philosophie avec les enfants Chilhood and philosophyest paru.

http://www.periodicos.proped.pro.br/index.php/childhood

Nouvelle édition du livre Pratiquer le débat-philo à l'école(Editions Retz), de Patrick Tharrault. La précédente édition datait de 2007. Le livre étant épuisé, il a été actualisé à partir des nouveaux programmes de 2016 pour l'école primaire et notamment de l'Enseignement Moral et Civique. On peut trouver ce livre sur place ou en commande à la SADEL, Contact, FNAC...

Informations

La Maison des mots à Argentan (61) organise, en partenariat avec l'association Vague Folk, une session de formation à la philosophie avec les enfants

Cette formation sera animée par Gilles Geneviève. Ancien professeur des écoles, praticien-chercheur en philosophie avec les jeunes, auteur de La raison puérile (Labor), il a été le créateur et l'animateur de l'atelier de discussion philosophique pour jeunes de l'Université populaire de Caen, initiée par Michel Onfray.

Cette formation se déroulera en 3 jours, les jeudis 21 avril et 12 mai 2016, ainsi qu'un jour d'octobre 2016 (date à préciser avec les futurs stagiaires), en guise de retour après mise en pratique éventuelle.

Renseignements et inscriptions par mail (lamaisondesmots@wanadoo.fr) ou par téléphone au 02.33.39.71.60.

Tarbes en philo, organisé par l'association Reliance en Bigorre,aura lieu au Théâtre des Nouveautés de Tarbes le samedi 2 avril, sur la thématique "L'autre, ce moi qui n'est pas moi". Au programme le matin conférence de Luc Ferry sur "Les enjeux du philosopher ensemble", et table "ovale" avec les grands noms du rugby. L'après midi ateliers interactifs sur "Le rapport à autrui", "La philo à l'école" et "La philo en entreprise".

Contact : reliance.en.bigorre@gmail.com

Les Rencontres Philosophiques d'Uriage auront lieu les 15 et 16 octobre 2016. Le thème portera sur "L a démocratie et ses contradictions". Le thème de la nature ayant également suscité l'intérêt, il sera présent comme un des axes d'analyse à travers la réflexion sur la nature comme enjeu démocratique.

Le secteur philo du Gfen (responsable Nicole Grataloup)s'est réuni le dimanche 10 janvier 2016, au siège du GFEN, 14 avenue Spinoza à Ivry/Seine. Cette réunion a été consacrée à l'élaboration d'un site-blog permettant de mettre en ligne un certain nombre de textes déjà publiés dans Pratiques de la Philosophie et dans Dialogue, ainsi que des textes nouveaux... Pour l'instant nous pensons qu'il faut continuer à publier "physiquement" Pratiques de la philosophie, dont le n° 12 est terminé.

Le samedi 13 février a été consacré au travail sur "Vérité et croyances", avec la démarche de Bastien Sueur, ainsi que celles de Cécile Victorri et de Geneviève Guilpain, qui ont travaillé sur cette question récemment.

Depuis sa fondation, en 1989, le Forum Philo du Monde , Le Mans demeure fidèle à une même vocation : ni colloque académique ni arène polémique, il tente de conjuguer l'exigence de la réflexion et le débat citoyen pour penser une question de portée philosophique en résonance aussi bien avec l'actualité qu'avec nos préoccupations quotidiennes : la justice, la mémoire, la religion, la différence des sexes, la responsabilité, la tolérance, le rire...

Il s'est tenu cette année sur le thème : " Où est le pouvoir ?" les 13, 14 et 15 novembre 2015, au Palais des Congrès et de la Culture du Mans

Le Forum Philo Le Mans a à coeur d'orchestrer la confrontation des idées entre les intervenants ainsi que leur rencontre avec le public. Trois jours durant, philosophes, scientifiques et artistes dialoguent ensemble dans un esprit de transmission et de pédagogie.

Organisé par la ville du Mans, l'Université du Maine, le journal et l'association Forum Philo, le Forum Philo Le Mans est une manifestation soutenue par les collectivités territoriales. Les actes du Forum sont édités chez Gallimard dans la collection de poche "Folio essais".

Courriel : forumphilo.lemondelemans@gmail.com

Association du Forum Philo : http://forumlemondelemans.univ-lemans.fr

La participation au Forum est libre et gratuite

Des nouvelles de l'association PhiloCité (Liège) : trois publications en 2015

- Auto-défense intellectuelle

Que veut dire en réalité "moderniser les services publics", "dégraisser" une entreprise ou "remercier" quelqu'un ? On parle d'une "bavure policière" ou d'une "boulette", d'une "frappe chirurgicale" pour atténuer des faits graves mais on parle de "prise d'otage", de "lynchage" pour alourdir le trait. Quelles réalités sont ainsi adoucies, tandis que d'autres sont dramatisées par le choix des mots ? Notre cerveau est un territoire occupé, colonisé, et il l'est notamment par des puissances qui manipulent un langage qui est bien loin d'être neutre ou innocent. Mais si on s'en donne les moyens, il est possible de se protéger ...

- Penser la tête à l'envers

Provoquer des déclics microscopiques, inventer des aventures insolites, fabriquer des événements infimes, troubler une expérience quotidienne en y introduisant un grain de fantaisie : cette rubrique vous invite à des petits jeux et expérimentations singulières où la profondeur part du superficiel, où le sérieux s'invite dans le jeu, où le questionnement naît de la légèreté. ...

- Le travail en questions : un outil d'animation

Quel est le sens du travail dans notre société? La notion s'est naturalisée au point qu'une vie humaine lui doive aujourd'hui sa valeur. Avec un collectif de chômeurs militants (Riposte.cte), PhiloCité a élaboré un dispositif d'animation sur cette question qui concerne tout le monde : "Le travail en questions". Voir l'article sur "Les parasites", dans le précédent numéro (67).

Contact : philocite.philocite@gmail.com

Ci-dessous la problématique intéressante de la Journée d'étude : "Apprendre à lire la littérature en questionnant les valeurs"

Contact pour les travaux de la journée : nicolas.rouviere@ujf-grenoble.fr

A l'initiative de l'UMR Litt&Arts (Equipe de recherche Littextra) de l'Université Stendhal Grenoble 3 / ESPE Grenoble 1, s'est tenue le mercredi 16 novembre 2016 une journée d'étude intéressante pour qui s'intéresse à l'EMC (Enseignement moral et civique).

Publié au journal officiel du 21 juin 2015, le nouveau programme d'enseignement moral et civique (EMC), pour l'école et le collège, accorde une place inédite à l'éducation à la sensibilité, en tant que composante essentielle de la vie morale et civique. Aux côtés des autres composantes que sont l'éducation au droit et à la règle, l'éducation au jugement, et la formation de l'esprit d'engagement et de coopération, la reconnaissance de la dimension sensible a pour corrélat une attention renouvelée aux langages de l'art, à l'expression artistique et littéraire des émotions, ainsi qu'aux récits fictionnels pour questionner les valeurs. Cette évolution des programmes doit beaucoup au développement des discussions à visée philosophique (DVP) dans les classes des cycles 2 et 3 de l'école primaire, qui prennent volontiers appui sur les créations imaginaires que sont les mythes (Tozzi, 2006), les contes ( Claudine Leleux et Jean Lantier, 2010), ou les albums de jeunesse (Chirouter, 2011, 2015). Si l'acculturation théorique et pratique à cet enseignement est dorénavant en marche à l'école primaire, il en va différemment au collège et au lycée. Pourtant, à partir de la rentrée 2016, l'EMC ne sera plus l'apanage exclusif du professeur d'histoire ou de philosophie, mais concernera aussi les professeurs de français. Certes, la philosophie éthique d'inspiration aristotélicienne a ouvert la voie au cours des années 1990 au "tournant éthique" des études littéraires. Ce courant philosophique dont la représentante la plus célèbre est Martha Nussbaum, a montré la contribution des oeuvres littéraires à la philosophie morale, jusqu'à les envisager comme un "laboratoire des cas de conscience" (Leichter-Flack 2012). Mais dans les faits, ces questions restent trop souvent délaissées par l'école, qui favorise plutôt la neutralité axiologique, le refuge dans une approche formaliste de la littérature, quitte à donner aux élèves le sentiment d'une absence de sens actuel dans les textes du passé.

La pédagogie littéraire a pesé lourd dans ce désenchantement ; le formalisme de l'enseignement favorise "une conception étriquée de la littérature, qui la coupe du monde dans lequel on vit" constate Tzvetan Todorov, alors que "le lecteur, lui, cherche dans les oeuvres de quoi donner sens à son existence" ( La Littérature en péril, 2007). Les dérives technicistes de la lecture méthodique, dans les pratiques scolaires des années 80-90, n'ont été que très partiellement corrigées, depuis les années 2000, par la mise en oeuvre de la lecture analytique dans les classes. Depuis 2008 pour le collège et 2010 pour le lycée, les programmes ont pourtant opéré un recentrage conséquent vers la culture humaniste, conformément aux compétences 5 et 6 du socle commun : étude des "textes fondateurs" au collège, transversalité du questionnement sur "littérature et place de l'homme" au lycée, ou encore enseignement d'exploration "littérature et société" en classe de Seconde.

"La prise de conscience des dérives des approches formalistes n'est pas nouvelle", rappelle Anne Vibert ("Faire place au sujet lecteur en classe : quelles voies pour renouveler les approches de la lecture analytique au collège et au lycée ?" Intervention d'Anne Vibert, Inspectrice générale de lettres Mars 2012 : http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/lettres/litterature/public/Formation_sujet_lecteur_revue.pdf)

Les programmes de collège affirment notamment : "Les diverses démarches d'analyse critique ainsi qu'un nécessaire vocabulaire technique, qui doit rester limité, ne constituent pas des objets d'étude en eux-mêmes ; ils sont au service de la compréhension et de la réflexion sur le sens". Mais il s'agit là d'un sens envisagé au singulier, qui plus est un sens propre au texte lui-même, "sans que soit questionnés les conditions de son élaboration ou de son épiphanie, les types de connaissances ou de vérités que les lecteurs construisent" note François Quet (2011).

A défaut d'une évolution générale des pratiques enseignantes, c'est dans les domaines de la didactique de la littérature et de l'herméneutique littéraire que se manifestent les changements les plus porteurs :

Les théories dites "de la réception" qui s'imposent à la fin des années 70 et au début des années 80, ont replacé le lecteur au centre de l'activité critique, pour en faire la source principale de la production du sens. Dans le sillage des travaux de Jauss (1972 ; 1982), de Wolfgand Iser sur le lecteur implicite (1976), et d'Umbert Eco sur le lecteur modèle (1979), Michel Picard (1986) puis Vincent Jouve (1992 ; 1993) ont mis en évidence l'importance du lecteur réel, du lecteur empirique, à travers différentes instances de lecture qui interfèrent dans un jeu subtil de participation et de distanciation. La didactique de la littérature a réinterprété ces modèles en termes de postures de lecture (Dominique Bucheton, 1999) et d'activités fictionnalisantes (Langlade & Fourtanier 2007), donnant toute sa place à l'investissement subjectif, intellectuel et émotif des élèves, afin de recréer dans les classes un rapport heureux à la lecture et à la littérature. A travers des dispositifs comme le carnet de lecture, l'enseignement doit désormais laisser une place à la lecture subjective des élèves, à leurs émotions, à leur activité imageante, à leur possible identification ou projection. Il doit se montrer attentif à la posture axiologique des élèves, aux jugements qu'ils portent à la fois sur les personnages et sur les valeurs mises en jeu dans la fiction. Le passage formatif vers un lecteur expert, capable d'une analyse distanciée, s'effectue par l'entremise de la communauté interprétative que forme la classe, où se discute le degré d'acceptabilité des lectures, lors d'un retour précis vers le texte.

Ce paradigme didactique entre pleinement en concordance avec l'essai d'ontologie herméneutique d'Yves Citton et son plaidoyer pour les lectures actualisantes ( Lire, interpréter, actualiser - pourquoi les études littéraires ?, 2007). La signification d'un texte n'est pas figée en amont mais sans cesse actualisée et produite par les jeux collectifs de l'interprétation, les communautés de lecteurs qui en déterminent les normes d'acceptabilité. La lecture est une construction collective, de telle sorte que la littérarité résulte tout à la fois d'une "projection opérée par le lecteur", d'une "synthèse configuratrice" pour rassembler le multiple textuel, et d'une "interlocution littéraire" jamais achevée. Yves Citton redonne surtout à l'acte interprétatif toute sa portée politique et éthique : la posture d'interprète consiste tout d'abord en une "indisciplinarité" fondamentale du lecteur, qui reconquiert son autonomie, en reconfigurant "le partage du sensible" (Rancière, 2000), en opérant un "surcodage disruptif" au rebours des perceptions normées de la langue. La confrontation au "tremblé du sens" ouvre alors un double écart salutaire : une inadéquation de soi à soi, ainsi qu'une distance face aux identifications normées que propose le pouvoir. Cette "redescription de soi" s'accompagne d'un "réagencement éthique", d'un "retraitement" par le lecteur des valeurs qui nous encadrent. La fiction offre au lecteur un laboratoire prospectif, pour mettre en scène des conflits de valeurs encore informulés et tester des hypothèses de résolution, en utilisant le détour du "comme si". En s'inspirant de l'ontologie d'Alain Badiou, Yves Citton réintroduit enfin une logique de vérité, vérité qui n'est ni la vérité de l'auteur, ni celle du sens propre du texte, ni celle de l'histoire littéraire, car il ne s'agit pas ici d'un discours de savoir. Il s'agit d'un effet de fidélité et de croyance à la dimension du texte comme événement, en ce qu'il a d'indécidable et d'irréductible à la situation qui l'a produit. Ce qui est premier c'est le postulat de la nature surnuméraire du texte. S'ensuit une enquête "militante" de recueil de traces textuelles, qui fait advenir le corpus après-coup, dans une inversion de la cause et de l'effet. Le texte est le résultat de l'interprétation autant qu'il en est la source. Et ce processus de vérité, qui relève du "forçage", entraîne "la recomposition des savoirs dont il dénonçait l'insuffisance au regard du surnuméraire événementiel".

Dans le sillage de ces contributions, tout semble en place aujourd'hui sur le plan théorique et institutionnel pour répondre à l'urgence de la nouvelle demande sociale d'éducation civique et morale : l'enseignement de la littérature doit être capable de redonner toute sa dimension d'engagement éthique à l'acte interprétatif des élèves, en maintenant ouverts l'intervalle culturel qui nous sépare du texte lu, autant que les écarts d'acceptabilité entre les lectures, au sein de la communauté interprétative que forme la classe. Il s'agit que la littérature offre en classe le meilleur des détours, pour faire vivre en acte l'exercice civique et critique de la pensée.

A la croisée des théories de la critique éthique, des théories didactiques sur le sujet lecteur et des recherches herméneutiques sur les lectures actualisantes, la journée d'étude du 16 novembre 2016 vise à penser les modalités d'un enseignement de la littérature recentré sur le questionnement des valeurs.

Plusieurs axes ont été envisagés :

1) Un axe épistémologique et historique

Il s'agit de mettre en perspective historique les différents pôles qui conditionnent un double enseignement de la littérature par l'éthique, et de l'éthique par la littérature :

  • l'histoire de l'herméneutique littéraire
  • l'histoire scolaire de la discipline des lettres dans son rapport à la question de la vérité et aux valeurs
  • l'histoire de l'enseignement civique et moral à l'école
  • l'histoire de la philosophie morale dans son rapport à la littérature

2) Un axe de réflexion didactique

a) Sur les corpus, pour favoriser l'investissement éthique des élèves : choisir les textes pour le questionnement sur les valeurs qu'ils mettent en jeu, et pas seulement pour illustrer des problématiques littéraires.

b) Sur les démarches d'enseignement, en reconnaissant d'emblée le sujet moral qu'est l'élève, comme une condition de sa motivation : solliciter la posture axiologique non plus au terme de la démarche de questionnement, mais l'envisager comme une accroche à l'étude du texte et comme un fil rouge du questionnement tout au long de l'étude.

c) Sur les modes de questionnement des textes, qui sont à réinventer : interroger les élèves sur les personnages qui les touchent, qu'ils aiment, qu'ils détestent, faire formuler le jugement moral qu'ils portent sur leurs actions; leur demander quelle attitude ils auraient adoptée s'ils avaient été à leur place, s'ils sont d'accord avec eux, etc... Les questionner sur leur ressenti, leur vision du monde, leurs valeurs. Leur permettre de faire le lien avec le monde actuel, leur demander si les faits évoqués dans la fiction pourraient encore se produire. Les inviter à prendre parti, à formuler et justifier une opinion, mais aussi et surtout, à "s'emparer du pouvoir de poser les questions qui comptent" (Yves Citton, 2007)

d) Sur les dispositifs, en valorisant davantage le questionnement éthique sur les textes :

  • dans la pratique des carnets et journaux de lecture
  • dans la mise en oeuvre des cercles de lecture
  • dans l'articulation entre les discussions à visée philosophique et les discussions à visée littéraire
  • dans le cadre des productions d'écrits : écrits provisoires, écriture d'invention et écrits argumentatifs
  • dans les pratiques de la lecture à haute voix et de la mise en scène des textes
  • dans la transmédialité (étude de l'image, étude filmique, chanson, opéra, etc)

e) sur les programmations et les programmes : à la croisée des genres littéraires et des mouvements culturels, lister des thèmes et des questions engageant une réflexion sur les valeurs, afin de repenser les programmations annuelles et les programmes eux-mêmes, à l'image des nouveaux programmes du lycée professionnel et du collège.

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