Revue

Saint-Fargeau-Ponthierry, laboratoire expérimental : quand les graines de sagesse germent sur la ville

A) Le contexte

La ville de Saint-Fargeau-Ponthierry est une commune de 12 500 habitants située au sud de Paris. A sa tête depuis une quinzaine d'années, le Maire, Lionel Walker, et son équipe, oeuvrent autour de trois axes majeurs :

  • le développement durable dans toutes ses dimensions ;
  • la démocratie participative ;
  • le lien social et les solidarités renforcées.

Mais que faire pour permettre aux citoyens d'accéder à la compréhension du complexe dans un monde de plus en plus éclaté, où l'hyperspécialisation fait perdre la vision globale, où les interactions sont de plus en plus rapides, et où la tentation de la simplification extrême, on peut dire parfois du simplisme, de la réponse binaire, fait perdre à chaque citoyen la capacité d'analyse ?

La ville de Saint-Fargeau-Ponthierry, dans le cadre de ses politiques publiques, a eu la volonté de créer un laboratoire territorial d'application d'ateliers à visée philosophique pour différents publics.

Véronique Giannotti, conseillère municipale déléguée aux affaires scolaires : " Fin 2010, le tournage et la projection du film Ce n'est qu'un début1, dans une ville voisine, Le Mée-sur-Seine, relatant une expérience d'ateliers à visée philosophique dans une classe maternelle, apportait l'idée que cette action innovante était à fort potentiel citoyen. Les "ateliers à visée philosophique" pouvaient susciter une démarche démocratique, dans la mesure où ils permettent la réflexion en respectant les différentes approches, réintroduisant de la distance, du questionnement, du lien entre habitants... Le projet a été élaboré et accompagné, pour ses débuts, par l'association "les enfants de la philo"2.

Ce mouvement de la philosophie à l'école s'inscrit et se développe aujourd'hui principalement dans le cadre plus général des "NPP", Nouvelles Pratiques Philosophiques. Ce réseau bénéficie du soutien officiel de l' Unesco. Au regard des programmes de l'enseignement, la pratique d'ateliers à visée philosophique permet principalement de développer la maîtrise de la langue, l'écoute, la citoyenneté, l'estime de soi.

Appliqués à l'ensemble d'un territoire, les ateliers à visée philosophique soulèvent un enjeu démocratique. L'Unesco défend la philosophie comme une manière d'éduquer à la démocratie et au vivre ensemble. "La démocratie a besoin d'hommes et de femmes capables de réfléchir, d'exercer leur esprit critique dans le contexte d'une pensée complexe, et qui ont développé à l'école et continuent à développer dans la cité "l'exercice réfléchi de leur jugement"3.

B) Présentation du projet à l'équipe municipale

Le projet, présenté à l'équipe municipale, a rencontré des questionnements chez les élus, en particulier la légitimité de discussions sur des sujets délicats, considérés traditionnellement comme réservés à la famille. Mais bien vite le cadre démocratique de la prise de parole, d'écoute, de respect de l'autre a convaincu l'équipe de l'aspect citoyen qui y était développé.

En septembre 2011, le recrutement d'une "chargée de mission projet philosophie", Marie-Hélène Pruzina, a permis d'impulser des ateliers vers l'ensemble des citoyens féréopontains (habitants de Saint-Fargeau-Ponthierry), quel que soit leur âge et à travers différentes structures : écoles, centres de loisirs, activités péri-scolaires, bibliothèque municipale, espace culturel ou foyer de résidences des personnes âgées.

Ici, l'innovation a ce caractère particulier qu'elle est impulsée par la collectivité territoriale, dans un véritable partenariat avec l'école et les différentes structures présentes sur la ville. Ce partenariat sera construit rigoureusement dans le respect des compétences et des limites de chacun. L'idée d'investir la ville avec les Nouvelles Pratiques Philosophiques a été amorcée dans un premier temps dans les écoles.

C) Les écoles (Public : 3-12 ans)

Sur 53 classes que comporte la ville, 15 se sont engagées en 2011-2012. Le projet comportait un axe partenarial avec l'Education Nationale. Il a permis d'assurer, en direction des enseignants, des formations sur des temps institutionnels, coordonnées par Jean-Charles Pettier4.

Chaque enseignant a ainsi bénéficié de 12 heures de formation la première année. Le premier temps présentait les modalités de mise en place d'un atelier, ses objectifs, puis les enseignants étaient invités à pratiquer à la suite, avec un suivi des formateurs.

A la demande, Marie-Hélène Pruzina pouvait conduire un atelier ou co-intervenir avec l'enseignant. La démarche s'appuyant sur la littérature de jeunesse, celle-ci est largement sollicitée et fournit un travail de recherche d'ouvrages en rapport avec chaque thématique, en partenariat avec la Bibliothèque Municipale de la Ville.

L'approche choisie s'inscrit dans la logique de celle de Michel Tozzi, avec une visée philosophique soutenue par trois exigences intellectuelles : s'interroger (problématiser), clarifier ce dont on parle (conceptualiser) et fonder ce que l'on dit (argumenter). Du point de vue pédagogique, la démarche est celle proposée par Jean-Charles Pettier dans les documents d'accompagnement des revues Astrapi et Pomme d'Api5, dans ses différents ouvrages, et ceux d'Edwige Chirouter6. Le questionnement de l'enseignant permet au groupe d'enfants, dans l'échange, de réinterroger ses représentations initiales, de construire des éléments de raisonnement collectif en les problématisant, en les complexifiant. Chacun peut alors s'approprier ces raisonnements individuellement.

Les classes sont associées en binômes, ce qui permet, à un moment de l'année, des rencontres inter-classes. L'intérêt d'un tel projet est de permettre des échanges réguliers entre collègues, une mutualisation des pratiques, un suivi individualisé ou collectif en fonction des demandes.

Pour la seconde année (2012-2013), 16 classes s'inscrivent dans le projet. L'Education Nationale octroie 6 heures de formation, pendant lesquelles les enseignants sont mis en situation : vécu d'un atelier en tant que participant, visionnage de films avec réflexion sur les pratiques... La formation devient plus poussée pour le "niveau 2", mais pour les "niveau 1", elle est très succincte et demande un travail important de la part des enseignants sur des temps volontaires.

En dehors de ces ateliers, il convient d'ajouter d'autres approches de la "philo" :

  • 6 classes mènent un projet intergénérationnel "prix chronos"7, où le principe repose sur des lectures partagées entre seniors et écoliers, sur la thématique "grandir, c'est vieillir, vieillir, c'est grandir" ;
  • une classe expérimente une action "philo et danse", en partenariat avec l'école de musique et de danse de la ville ;
  • 3 classes de Petite section ont exploité le personnage d'Elmer. Elmer, héros de la littérature de jeunesse, s'est installé à Saint-Fargeau-Ponthierry, par le biais de l'entreprise Petit Jour Paris, qui commercialise les peluches et accessoires à son éphigie. Elmer est un éléphant de toutes les couleurs qui aimerait bien être comme les autres. Sa gentillesse, son écoute, la compréhension dont il fait preuve, sa différence, représentent bien les valeurs humanistes qui sont véhiculées à travers la philosophie ;
  • 4 écoles maternelles et la Maison de la Petite Enfance ont utilisé des "tapis narratifs", support qui permet l'exploitation ludique d'un ouvrage de littérature de jeunesse. Chaque tapis était choisi pour sa résonnance en fonction des thèmes abordés : la séparation, le temps, la coopération.

L'investissement de la Ville ne s'est pas arrêté aux écoles. Très vite, d'autres structures se sont vues proposer des actions : la bibliothèque, le centre de loisirs, le centre culturel, le Foyer de Résidence des Personnes Agées, la Maison de Retraite, et pour finir, le collège, qui commence les ateliers dans 5 classes.

D) Les temps péri-scolaires (public : 6-15 ans)

Les animateurs de l'accueil péri-scolaire (moments d'accueil, de surveillance et d'encadrement le matin, midi, soir, mercredi) se sont tout naturellement inscrits dans l'action. Les animateurs sont salariés de la ville, fonctionnent avec de véritables projets éducatifs, et ont tenté d'intégrer les ateliers dans le déroulé de leurs actions.

Mais les contraintes certaines de ce mode d'accueil, (groupes différents d'un jour à l'autre, départs échelonnés, fatigue de fin de journée), ne facilitent pas la mise en place d'ateliers tels qu'on les connaît dans les écoles. Il faut trouver une porte d'entrée plus ludique, moins contraignante.

La venue d'Aline Mignon, créatrice de jeux philosophiques pour la revue Belge Phileas et Autobule, a permis d'impulser une dynamique orientée vers le ludique. Deux jeux ont été créés par les animateurs : un jeu de piste alternant des questions simples et des questions complexes, un jeu du Geek interrogeant notre système de valeurs autour de la communication.

E) Les collégiens

Sur le collège est abordée une deuxième approche des ateliers à visée philosophique : le dispositif Agsas8. Les ateliers de Philosophie Agsas, créés par Jacques Lévine, sont tout à fait particuliers, tant par leurs objectifs que par le cadre dans lequel ils se déroulent. Le but est une modification des regards, de l'élève sur lui-même, du groupe sur chacun, de l'enseignant sur chacun et de chacun sur le Savoir.

La proposition d'un atelier Agsas suppose que les attentes se placent sur le long terme, avec petit à petit une libération de la pensée, un désir de la formuler clairement pour être compris, le plaisir d'être un interlocuteur valable, un "apportant" pour le groupe, d'où un sentiment de plus-value.

Les ateliers ont cette particularité que, durant le temps d'échanges, l'animateur reste totalement silencieux, permettant ainsi aux participants de faire l'expérience de leur propre capacité à produire de la pensée sur des questions importantes pour l'humanité.

L'atelier dure 10 minutes, durant lesquelles un bâton de parole circule auprès des participants installés en cercle. Chacun peut, à son tour, et à son tour seulement, apporter sa parole autour d'un mot-clé (ex : l'aventure, la différence). L'animateur est assis à l'extérieur du groupe, il n'intervient pas sauf pour un rappel des règles si nécessaire, il prend des notes. En fin d'atelier, un espace est réservé pour les élèves qui n'ont pas pris la parole. L'animateur fait la synthèse de ce qui a été dit. L'idée est que l'atelier soit le point de départ d'une réflexion qui sera prolongée par chacun ensuite. Elément non négligeable, l'atelier dure un temps court et précis, le dispositif est bref, plus rapide à intégrer, il ne demande pas de préparation,.

Actuellement, 5 classes de collège fonctionnent avec ce dispositif. Le départ est modeste mais c'est un premier levier de changement qui, à terme, va s'amplifier. La diversité des intervenants (professeurs, professeur documentaliste, CPE, personnel de surveillance), permet les regards croisés et les co-interventions.

F) Les ateliers à la bibliothèque

Un atelier "les fruits de la philo", regroupant les jeunes de 9 à 12 ans sur le lieu de la bibliothèque est mené plusieurs fois dans l'année.

G) Pour le public adultes

Plusieurs animations ont montré qu'un public d'adultes et de seniors était sensible et ouvert à la démarche philosophique :

  • un théâtre-philo a été proposé sur l'Espace Culturel des 26 Couleurs, à la suite de la pièce "Face de cuillère" (Lee Hall), une discussion philosophique a été menée autour du handicap.
  • deux conférences, une de Geneviève Chambard, formatrice aux ateliers philosophiques Agsas Lévine: "La philosophie dès l'enfance, un choix et un enjeu ambitieux pour l'avenir de tous. Philosopher à tout âge pour entretenir ou retrouver une estime de soi suffisante et une place valorisante dans la société". Une autre animée par Laurence Manesse-Cesarini, " Si la philosophie est une certaine manière d'appréhender le Monde, n'est-elle pas aussi une certaine manière d'appréhender nos vies ?". Ellesont passionné le public.

H) Le public des seniors

Chez les seniors, un premier atelier attirait les curieux (approche Agsas), mais les suivants manquaient cruellement de participants, les seniors préférant les jeux organisés au foyer l'après-midi. Nous avons donc inventé un jeu "Je ne demande qu'à réfléchir", qui fait appel à la mémoire, la fin du jeu se terminant par un atelier. L'approche étant la même pour les collégiens, des échanges intergénérationnels commencent à se mettre en place.

I) La philosophie, fenêtre ouverte sur la ville

Le relais auprès des familles s'effectue par l'intermédiaire de la presse locale, d'informations diffusées auprès des élèves, des enfants du péri-scolaire, au moyen d'affichages, d'affichettes distribuées, permettant aux familles de reprendre l'atelier suivi en classe.

Malgré ces relances, la philosophie restait encore un mot savant derrière lequel bien peu de parents pouvaient mettre du sens. Le besoin de communiquer autour de ce projet était une évidence. Les réunions d'informations, programmées le soir à la sortie des classes, n'attiraient que les familles déjà convaincues. Il fallait pouvoir expliquer ce que représentait ce mot philosophie.

La ville a donc organisé deux journées d'actions destinées à tous les habitants : les journées Philo en Seine9, qui mêlaient :

  • une exposition artistique mettant en valeur les ateliers philo menés dans les classes : "On est pareils ou on est différents ?" ; "C'est beau ou ce n'est pas beau ?" ; "Moi, c'est quoi ?" ; "Qu'est-ce que le bonheur ? ..."
  • le reportage de journées-philo menées sur le Centre de Loisirs, durant lesquelles des jeux philo avaient été créés : jeu de piste, jeu du "geek", chanson reprise en karaoké
  • des conférences pour un public d'adultes ;
  • la projection du film Ce n'est qu'un début, suivi d'un échange entre les spectateurs et Jean-Charles Pettier
  • une oeuvre collective et éphémère, chacun pouvant s'approprier un article de la Déclaration des droits de l'homme, la décliner à la craie au sol.

Les journées furent ponctuées d'un "lâcher de ballons-questions" : une des exigences de la philosophie étant de problématiser, chacun était invité à se questionner, à écrire sa propre interrogation sur un ballon, ballon qui s'est envolé pour interroger le reste du monde.

Enfin, une "flash-mob" regroupait nombre d'enfants et de parents enthousiastes sur une danse dont les paroles étaient chargées d'un vrai message "Attention au départ, direction notre histoire !".

Ce fut une vraie réussite. De nombreux féréopontains avaient répondu présents, les seniors se sont mêlés aux plus jeunes pour chanter leur rêve d'un autre monde, les familles venaient à la rencontre des enseignants, les conférences étaient suivies d'échanges qui se prolongeaient fort tard...

J) Une modification des pratiques pédagogiques ?

"Pratiquer les activités à visée philosophique : vers une professionnalisation différente ?".

Jean-Charles Pettier, durant les deux premières années, lance sur ce projet une recherche auprès du laboratoire Gerpef10 ( Université de Reims), qui s'intéresse aux processus de professionnalisation.

"Les enseignants qui pratiquent dans leur classe affirment spontanément, souvent, que cela les a conduit à modifier leurs pratiques pédagogiques : évolution de la nature du rapport à l'élève, de l'exercice de l'autorité, prise en compte grandissante de ses propositions et questions, développement de l'esprit critique... Mais ces affirmations spontanées (qui n'ont pas fait l'objet d'une recherche scientifique) traduisent-elles la réalité d'une évolution dans la professionnalisation de ces enseignants ?". La recherche est en cours et s'étend également aux animateurs.

K) Perspectives

A la rentrée 2013, la ville a fait le choix d'entrer dans les nouveaux rythmes scolaires. Elle propose ainsi à tous les enfants, trois soirs par semaine, une heure d'ateliers intitulés "Les 26 savoirs". C'est tout logiquement que la philosophie pourra y prendre place, avec une déclinaison de la philo sous des formes ludiques : philo-jeu, philo-danse, philo et art, philo-théâtre.

Véronique Giannotti : "De la conception initiale du projet en direction de tous les publics, pour des raisons diverses, la part prise par le déroulement du projet avec les jeunes et les enfants en milieu scolaire ou sur des temps périscolaires est très importante. Cela est sans doute dû à l'émergence du projet : le film Ce n'est qu'un début en milieu scolaire, nos partenaires de l'association Enfants de la philo étant issus pour l'essentiel de l'enseignement, et une chargée de mission elle-même détachée de l'Education Nationale. En même temps les enfants sont une porte vers le public adulte à travers les parents notamment.

Il s'agit pour la ville d'imaginer davantage encore des stratégies et des approches qui permettent de développer plus amplement le projet en direction des habitants les plus divers possible. Et pour toucher un public d'adultes, une série de conférences, un ciné-philo, un atelier sous la forme d'une communauté de recherche philosophique de Mattew Lipman sont d'ores et déjà programmés.

Notre expérience territoriale se veut ouverte. Aller à la rencontre des acteurs d'autres lieux qui mettent en place des projets de philosophie en direction des citoyens nous paraît indispensable pour promouvoir une pratique philosophique pour tous. L'association Philolab est un creuset qui souhaite accompagner la création d'un réseau des villes philosophes. Et nous espérons bien faire émerger ce réseau dans les semaines à venir".

Conclusion

A l'heure où le Ministère de l'Education Nationale parraine une Fête de la philo11 ("La fête de la philo veut parler à tous pour que tous se parlent") et présente "une approche moderne de la philosophie, un de ses premiers enjeux [étant] de contribuer à effacer les frontières du savoir" ; à l'heure où la télévision relaie une émission de philosophie pour enfants tous les samedis matins12 ; à l'heure où le développement des cafés-philo devient une nouvelle pratique sociale de philosophie dans la cité, ce projet ambitieux développé par la ville de Saint-Fargeau-Ponthierry semble résonner comme précurseur et laisse entrevoir un enjeu démocratique fort, faisant émerger des "citoyens réflexifs".


(1) Ciel de Paris Production, Jean-Pierre Pozzi, Pierre Barougier, novembre 2010.

(2) Association "Les enfants de la philo", plus particulièrement Isabelle Duflocq, Pascaline Dogliani, Jean-Charles Pettier.

(3) In Nouvelles pratiques philosophiques - Répondre à la demande scolaire et sociale de philosophie, Michel Tozzi, Chronique Sociale, 2012.

(4) Jean-Charles Pettier, professeur certifié de philosophie à l'UPEC Créteil, docteur en Sciences de l'Education et en Philosophie, expert associé à l'UNESCO, auteur de nombreux ouvrages de pédagogie en philosophie pour enfants.

(5) http://www.bayard-jeunesse.com

(6) Edwige Chirouter, Aborder la philosophie en classe à partir de la littérature de jeunesse, Hachette, 2012.

(7) Prix chronos, http://www.prix-chronos.org/

(8) Agsas : Association des Groupes de Soutien Au Soutien - Jacques Lévine et al, L'enfant philosophe, avenir de l'humanité,

(9) Retrouvez le déroulé de ces journées sur www.youtube.comphilo en seine.

(10) Gerpef : Groupe d'Etudes et de Recherches sur la professionnalisation dans l'Enseignement et la Formation.

(11) www.fetedelaphilo.com

(12) C'est quoi l'idée ?et Miss Lily questions sur France 5, le samedi à 9h50 et 9h 55.

Télécharger l'article