Revue

Editorial du n° 32

La France découvre peu à peu l'intérêt à l'école de pratiques philosophiques avec les enfants et les adolescents. Tardivement il est vrai, par rapport aux États-Unis où elles existent depuis les années 1970, ou à bien d'autres pays, comme le Québec ou la Belgique, où elles apparurent dans la décennie des années 1980 (21 pays européens sont concernés).

L'UNESCO, dont le siège est à Paris, a fait du développement de la philosophie dans le monde, et particulièrement à l'école primaire, une priorité. Après les enquêtes de l'Unesco synthétisées par G. Canguilhem en 1951 (9 États), et R.-P. Droit en 1994 (66 Etats), celle-ci a lancé en 2006 une nouvelle et vaste enquête auprès de ses 191 Etats-membres.

Une étude qualitative a été confiée à M. Tozzi pour l'école primaire, L. Scarantino pour l'enseignement secondaire et supérieur, et O. Brenifier pour les pratiques philosophiques non formelles (hors système scolaire), pour faire l'état des lieux de ces pratiques dans le monde, et adresser un certain nombre de recommandations aux États et aux Institutions académiques nationales et internationales.

Celles-ci seront examinées au mois d'octobre 2007 par l'Assemblée générale de l'Unesco, qui se réunit tous les deux ans.

Nous informerons les lecteurs de Diotime-l'Agora du contenu de ce rapport, qui fera l'état des lieux sur la réalité et les problèmes de l'enseignement philosophique dans le monde, ainsi que des suites qui seront données aux recommandations préconisées.

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